Bien installé contre le ventre rond à souhait, j'entame une discussion d'homme à homme avec Elliott:
- Elliott, ça va? Tu es réveillé?
- Euh Matthieu, ça me dérange pas moi, mais posé comme ça, tu parles à ses fesses là!
- Ah bon? J'avoue que si je veux pas qu'il pense que ce que je dise c'est de la marde... hihihihi!
- ...
- Bon bon bon. Elliott, là, aide papa un peu, prend ça relaxe encore pendant 1 semaine dans ta petite maison. Au travail, ils t'en remercieront plus tard! Continues à engraisser comme tu peux, j'ai pas de problème là-dessus.
Lundi. 13h50. Au Travail.
Bien installé à mon bureau, confortable à souhait sur ma nouvelle chaise, j'entame la préparation de la fin d'un projet, tout d'un coup que j'aurais à quitter plus tôt, de façon brutale. Dring Dring. Le téléphone m'interrompt.
- Allo?
- Matthieu, c'est Marie. Faut qu'il me provoque! À soir! Mon niveau de plaquettes est trop bas. Je vais devoir accoucher de façon naturel, sans péridural. J'en suis rendu à 74 000 et c'est 100 000 le minimum normalement. Viens me rejoindre chez nous, je dois récupérer mon sac.
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La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké
Ah! c'est trop cute!
RépondreEffacerLa panique, la frustration... et un peu de joie aussi j'espère...? Je sens déjà plein d'amour dans cette course, dans tes conversations avec Eliott. Tu vas être un papa extraordinaire, j'en suis sûre.
A+