dimanche 25 avril 2010

Une soirée "romantique"

  
   Elliott a eu 2 mois exactement la semaine dernière. Pour votre information, non, nous ne lui avons pas donné de cadeau, ni fait de gâteau... ingrats que nous sommes! Nous n'avons que capté le moment avec quelques photos puisqu'il sourit de plus en plus gaiement. Donc, 2 mois, à vivre à temps plein ou presque, avec lui, étions-nous dû pour une soirée en tête en tête, romantique?


 Non.
 En fait, nous avions le goût d'une soirée romantique, seul, mais il me semblait que je n'étais pas encore vraiment blasé de mes journées familiales. Nous n'étions pas encore prêts à avoir un break de notre garçon. C'est pourquoi nous n'avons pas sauté sur l'offre de ma belle-mère avec empressement... à sa surprise je crois! N'empêche, nous avons tout de même accepté; en bonne partie pour lui faire "cadeau" de notre fils pour la soirée puisqu'elle attendait ce moment depuis sa naissance déjà!


 Nous voilà alors déboussolés, désemparés et désorganisés. Le monde vaste de la restauration s'ouvrait à nous, aucun besoin de rechercher un restaurant pouvant accueillir une coquille, respectant les cris possibles d'un enfant et offrant l'espace vital d'une table à langer dans la salle de bain.


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

mardi 20 avril 2010

!!Viva la résistance!! - Part 2

  Les journées passent et je me sens changer, me transformer progressivement en ce fameux nouveau-père que tout le monde imagine. Celui éveillé, mais qui a toujours un oeil un peu dans la brume. Celui qui a assez dormi, mais dormirait plus. Celui qui est content de travailler tout autant qu'il est empressé de revenir à la maison pour serrer son enfant. Pour certains, je suis devenu la créature qui sommeille en chacun et que parfois, nous avons peur de réveiller.


  Pourtant, j'ai essayé de demeurer intransigeant, garder mes principes, visualiser le père que je voudrais être tout en étant l'homme libre que j'étais. J'idéalisais un homme que je ne serai jamais puisque devenu père, nous devenons une autre personne. Il faut croire que la résignation est l'une des étapes cruciales pour devenir papa.


  Il ne faut pas s'en plaindre, mais laissez-moi néanmoins le temps de digérer mes constatations!


3. La suce


  L'objet si sauveur pour certaines familles. Un objet d'art ou de décoration buccale pour d'autres. J'en étais venu à croire que le bébé utilisait la suce particulièrement pour plaire aux parents et amis qui trouvent ça "dont jolie à bébé un suce"! J'étais alors un peu récalcitrant à incorporer ce machin dans la routine, et la bouche, de mon fils. Après tout, avais-je vraiment le goût qu'il se réveille en pleurant parce qu'il a perdu sa suce!?
  Non. Je n'y tenais pas.


  Pourtant, ma douce moitié exprima l'idée que l'on essaie la dite chose. Face à mes hésitations, elle m'a fait clairement savoir qu'à la fin de mon congé de paternité, je ne pourrais plus l'aider à soulager les pleurs du petit en lui donnant mon annuaire. Elle avait un point. Bien qu'Elliott adorer pomper MON doigt - parce que celui de sa mère était clairement moins goûteux - nous devions lui trouver une alternative. C'est malheureux, pour une fois que ce doigt servait enfin à quelque chose d'autre qu'être le simple voisin du majeur, la brute, et du petit doigt, le panier percé.


  C'est alors que le périple commence. Une aventure incroyable dans le domaine de la sucette. Car pour ceux aussi ignorant que je l'étais jadis: il en existe plus d'une sorte! J'étais scié en 2. Dans mon temps (oui, j'ai même commencé à dire ça!), il me semble qu'il y avait juste un modèle!? Soudainement, le latex a suivi au silicone, puis le silicone au latex. Elles sont devenus orthodontique, peut importe qu''elle soit à bout plat, rond, en biseau, en forme de mamelon, de biberon....
  Aucune en forme de doigt, et pourtant, nous avons cherché!


  Bref, je crois bien que nous l'avons forcé un tantinet afin qu'il accepte enfin l'une d'entre elle (parce que non, ça ne lui vient pas de façon inné de la téter convenablement). J'en suis pas fier de lui enfoncer dans la bouche lorsqu'il crie, mais lorsque ça fonctionne... on respire un peu mieux, quelques instants....


  Informations supplémentaires sur la suce et son adversaire: le pouce


  



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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké






Matt

lundi 12 avril 2010

!!Viva la résistance!! - Partie 1

   Je suis un gars. Un vrai gars viril (le poil sur la poitrine et la barbe visible en 24h). Cela veut aussi dire que tel un bon gars, j'ai aussi le défaut qui nous fait tous défauts : la confiance surestimé qui m'amène à penser que les autres ont torts. En d'autres mots, je me pense meilleur... souvent.

  Et parfois, je m'enfonce dans le déni.

  Parfois.

   J'avais hâte d'essayer MA manière, MA méthodologie avec MON bébé. Un enfant frais, vierge de tout apprentissage que je pourrais modeler à MA façon. Après tout, je suis si cartésien et zen que je trouverai solution à tout, même aux maux résidants dans l'enfance depuis des lustres. C'est MA résistance à MOI!

  Puis, progressivement, chacun des classiques défont ma vision idéaliste de ma paternité.

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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

dimanche 4 avril 2010

Road Trip

  Avant-hier, nous avons fait notre premier road trip avec Elliott: direction Québec!! C'est pas tant un road trip que ça, c'était plutôt une visite chez mon beau-frère, mais bon, nous testions la patience de mon petit garçon en auto sur une longue distance. C'est une réussite, mais honnêtement, 2h30 sera le trajet maximum pour le moment, sinon Marie devra l'allaiter au coin d'un pit stop ou d'un Shell, entre 2 poste d'essence. Viva les odeurs!

  C'est aussi sa première expérience dans un milieu micro-bactériologique : une famille de 2 enfants d'un et 3 ans! Sa cousine aînée, Lily-Rose, tomba littéralement en amour avec lui. Elle désirait sans cesse le prendre, le bercer, le consoler et le faire rire. Voyant son intérêt envers lui, je m'amusa avec elle à apprendre à Elliott ses parties du corps (si je veux qu'il devienne docteur plus tard, il faut commencer tôt!).  Elle trouvait ça bien drôle de lui pointer ses oreilles, sa bedaine, ses fesses, son nez. J'en arrive à lui pointer une partie un tant soit peu plus fragile.... les yeux. La bonne idée!


   Ploc! Elliott reçoit tendrement un doigt de fillette dans l'oeil!

   Il est à peine surpris.... et moi aussi de ne pas le voir pleurer. Parce que moi, je suis peut-être plus moumoune, mais si quelqu'un me "poke" l'oeil, je garantis pas que je soutiens ma virilité bien longtemps!

  Je voulais aussi apprendre la douceur de s'occuper d'un bébé à sa jeune cousine, Jolyanne. Généralement désintéressée ou pire, jalouse, elle devenait vite intrigué lorsque le jeune jouet qu'est Elliott criait sa peine. Elle accourait le regarder pleurer; elle est peut-être un peu sadique! N'empêche, je l'invitais à venir câliner son cousin ou l'embrasser sur la tête. Bien entendu, je ne remarquai bien sûr que par la suite l'état de Jolyanne:

  Le nez trop plein de mucus s'égouttant jusqu'aux lèvres me fait réaliser qu'un rhume rôde dans les environs!

  Bizarrement, j'eus moins tendance à accoler Elliott à Jolyanne et je me lavais les mains un peu plus souvent. Je sais, je sais, je ne pourrai pas éviter à mon garçon toute les maladies des environs.

  Mais si je pourrais retarder ses premières maladies jusqu'à l'âge de....
2-3 ans mettons?  Tsé, le temps qu'il apprenne à se moucher, ce serait bien il me semble!

  Naif vous dites? Optimiste, op-ti-mis-te!


Matt